Jean-Claude SERVEAU

Nous sommes avec vous aujourd’hui en pensées et prières ! Que le Seigneur vous accompagne et vous donne sa force et sa paix dans ces moments difficile. Désolée encore de ne pas pouvoir être avec vous sur place.

À Jean-Claude,
Mon mari, notre père, mon grand-père, mon beau-père, notre cousin, notre ami
Jean-Claude est né le 27 juin 1935, dans le Berry, à Sancerre, bastion historique de la résistance protestante. Sa foi protestante, héritée notamment de son père, que nous appelions affectueusement Pépé Raymond, lui a donné le courage et la force d’aller de l’avant après le décès brutal de sa maman, alors qu’il n’avait qu’une quinzaine d’années.
Brillant, il poursuit ses études à l’école normale, devient professeur de physique et de technologie, puis rapidement principal de collège, d’abord dans une banlieue parisienne difficile, avant de terminer sa carrière dans des établissements plus paisibles, toujours en tant que chef d’établissement.
En 1962, il rencontre Monique, peu avant de partir faire son service militaire à Trêves, en Allemagne. Deux ans plus tard, en 1964, ils se marient et s’installent en région parisienne. De leur union naissent Jean-Michel, en 1966, puis Carole, en 1969.
Il fut un père bienveillant, parfois autoritaire — au point que ses enfants le surnommaient avec humour Soviet suprême — mais toujours aimant et prêt à aider les autres. Il a même supporté sans broncher les trajets de 500 km avec deux ados chantant Indochine et Renaud à tue-tête…
Il prend sa retraite en 1995, après une brillante carrière, mais ne s’arrête pas pour autant : il donne bénévolement des cours d’informatique, une de ses passions de toujours.
En 2003, il assiste avec fierté à nos deux mariages, le civil en Touraine et le religieux au temple de l’Oratoire à Nîmes.
En 2007, à la naissance de leur petite-fille Eulalie, Monique et Jean-Claude décident de s’installer dans le Midi, entre Marseille et Bormes-les-Mimosas. Jean-Claude devient un grand-père affectueux et présent. Il accompagne Eulalie presque tous les jours à l’école, partage avec elle de nombreux moments de bonheur, que ce soit dans le Var ou lors de notre merveilleux voyage familial aux Antilles, en 2013.
Il a toujours été protecteur, fier de son épouse, de ses enfants, de sa petite-fille. Fidèle à sa famille, fidèle à ses amis.
Alors Jean-Claude, merci :
• Pour tout ce que tu as été
• Pour tout ce que tu as fait
• Pour tes conseils avisés et tes discussions passionnées, de papa, de papy, de beau-papa.
Pars en paix, nous ne t’oublierons jamais.

Papy,

En t’écrivant ces quelques phrases, je ne trouve pas mes mots… comme si rien ne pouvait apaiser les maux de mon âme depuis que tu es parti.

Tu es né le 27 juin 1935. Moi, je t’ai rencontré 72 ans plus tard si mon papa a bien calculé.
Ensemble, nous avons vécu 17 ans, presque 18, de folie !
Dès ma naissance, avec Mamie, vous m’avez fait découvrir les joies de la mer, de la baignade, du bateau, dans cette si belle ville de Bormes-les-Mimosas.
Et puis, chaque mardi soir, c’était pyjama party chez vous ! Que dire, que dire, que dire…
Je me rappelle les moments où tu râlais parce que Mamie te forçait à manger des légumes… comme moi.
Ou alors des soirs où je suppliais Mamie de dormir avec moi, et toi tu me disais, avec ton plus grand amour :
« Tu es grande maintenant ! »
Et puis tous ces moments autour des Playmobil que tu passais un temps fou à construire, pendant que moi, je riais… pour me moquer.
Tous ces soirs où je vous faisais mes petits spectacles… de Oui-Oui jusqu’à Céline Dion, en passant par Beyoncé. Tu m’appelais « la star ».
Et bien sûr, il y a eu ce fameux voyage à Saint-Barthélemy, où notre passion pour le bateau était plus forte que jamais.

Les années sont passées, et chacune était différente. Mais une chose est sûre : chez Papy et Mamie, c’était le paradis.
J’ai grandi, tu as vieilli… ainsi va la vie.
Mais dans tes derniers moments, fidèle à toi-même, tu es resté… avec ton sacré caractère, quand tu ne voulais pas quelque chose !
Le lundi, quand je t’ai vu, tu étais si heureux…
Jamais je n’aurais pu imaginer qu’à peine deux jours plus tard, je ne te reverrais plus.

Parler de toi au passé, ça fait mal. Mais au fond, pourquoi le faire ?
Car dans mon cœur, au-delà de l’éternité, tu es inscrit.
Et je le sais : tu as rejoint tant de gens qui t’aiment. Et Dieu.
Alors, Papy… j’espère que ce texte te plaira, de là-haut.

Parce que moi, là-haut, j’ai désormais mon étoile.

À jamais.

Coucou Carole maman m’a dit pour ton papa je suis vraiment désolé.. toutes mes condoléances.. soyez fort je suis de tous cœur avec vous.
Je vous embrasse
Pauline

Toutes nos condoléances. Nous pensons très fort à toute la famille. Nous vous embrassons . Claudine et André.

Papa, tu faisais partie de ces êtres qu’on ne mesure pas seulement à leurs paroles, mais à leur présence. Discret, fidèle, profondément humain, tu étais de ceux qu’on reconnaît avec le cœur.

Ton amour ne faisait pas de bruit, il s’exprimait dans les gestes, les regards, les silences pleins d’attention.

Tu as été un père exigeant, mais juste, un éducateur passionné, un homme de foi simple et lumineuse. L’essentiel chez toi, c’était cette force tranquille, cette droiture douce, cette tendresse cachée sous la pudeur. Tu étais là, toujours là, pour ta famille, pour tes proches, et tout particulièrement pour Eulalie, ta petite-fille que tu aimais tant.

Elle t’a vu avec le cœur, elle aussi. Elle a senti ton amour profond et constant, et elle le portera longtemps.
Aujourd’hui, même si tu n’es plus là pour qu’on te voie, tu restes présent autrement. Dans nos souvenirs, dans nos valeurs, dans nos choix. Et surtout dans nos cœurs.
Parce que l’essentiel, comme le dit si bien Saint-Exupéry, est invisible pour les yeux.
Et toi, Papa, tu fais partie de cet essentiel-là. À jamais.

Chers Monique et famille
J'ai été très peinée d'apprendre la triste nouvelle, gardant un très bon souvenir de Jean-Claude
Je ne me suis pas manifestée plus tôt te sachant entourée
Je ne pourrai pas être présente au cimetière mon état de santé ne me permettant pas de m'absenter longtemps de mon domicile mais je serai là pour Monique après les obsèques
Bon courage à vous
Claudette